"Quelque part dans un coin sombre des ruines de sous colline, il me fut permis de croiser l’un de ces personnages devenus hélas légendaires dans les quêtes du Nain Blanc. Il ressemble à un nain, d’ailleurs c’est un nain noir, mais il a perdu toute pilosité. Il n’a plus de nez non plus, mais cela donne l’impression qu’il n’ait jamais eu de nez. La face brûlé à l’acide, tatoué au symbole de sa Puissance vénérée, Talona, sale et sentant la maladie et le pourrissement à des kilomètres à la ronde, Daelwrath me regarde de ces yeux pailletés d’or, symbole de toutes les malédictions dont il a souffert.

• Bonne rencontre Daelwrath le porc
• Bonne rencontre Uch.. et que la maladie pourrisse vos pas.
• Euh oui, c’est pas très gentil comme accueil…
• Primo c’est un gentil accueil, secundo vous n’avez pas passé l’épreuve alors laissez moi accomplir ma destinée en chérissant La Seule Puissance de ce monde.
• D’accord. Suite à cette course poursuite dans les ruines, je précise pour nos lecteur qu’il s’agit des ruines d’Undermountain, pourriez-vous en deux mots me résumer le stress permanent dans lequel vous vivez.
• Quel stress ?
• Je ne sais pas, les paladins qui rodent…
• HA ! nous les bouffons tout cru !
• Les prêtres des autres puissances ?
• Quels autres puissances ? Vous voulez parler de ces minuscules trucs qui nous cachent la vérité sur ce monde et sur son état de putréfaction ! laissez moi rire ! La seule force dans ce monde et cette force dominante qui –pour des raisons de moralité et pour des raisons de censure, l’exposé sur la vérité Talonite de Daelwrath ne sera pas dévoilé. Veuillez chers auditeurs nous excuser de cette interruption– Ils ne me font donc pas plus peur que les pets de mouche que je s–pour des raisons de moralité et pour des raisons de censure, l’exposé sur les gros-mots que Daelwrath possède dans son vocabulaire ne sera pas dévoilé. Veuillez chers auditeurs nous excuser de cette interruption– Mais ne croyez pas le contraire, je les respecte… un peu comme un paladin respecte les pauvres et les gueux, avec pitié. Demandez leurs pourquoi tous ces êtres dits bons soignent en priorité les puissants, d’où viennent ces choix ?
• Je… mais c’est moi qui pose les questions ! Quel est votre souvenir le plus… marquant ?
• Je … c’est un peu trop indiscret. Disons un, un peu moins marquant, c’est lorsque Talona a réduit en putréfaction un des temples de Mask ou peut-être aussi le rôle que j’ai joué dans l’intégration de la religion de Talona dans le temples des puissances du mal de sous-colline, ou la fois où je leurs ai fait adopté le triangle sur l’œil lors de notre splendide descente de Luskan à Eauprofonde. Un triangle et des larmes de souffrance en son centre, n’est-ce pas là un beau symbole pour représenter ma religion ? Mais j’ai presque joui toutes les fois où ces vermisseaux qui me servent de compagnons rampèrent devant moi en suppliant ma Déesse de leur accorder les soins. Je sais qu’il ne pensent pas trop ce qu’ils disent et que c’est par intérêt qu’ils le font mais cela dit, ils s’agenouillent, gémissent, pleurent, supplient, chantent, me laissent les toucher sexuellement, abuser d’eux, les rendre malades et cela plaît à ma Déesse qui leur apporte encore une fois une illusion que la vie peut être agréable et les trompe sur la véritable destinée qu’est la leur et celle de ce monde, le pourrissement.
• Pourquoi le porc ?
• Parce que les gens croient que ce que je fais est sale. Il confonde apparence et réalité. Ce que je fais est sale pour vous, pour toutes les petites créatures qui vivent sur ce monde… mais aucune ne détient la vérité à part moi et puis un petit surnom ajoute un groin d’originalité (rires !).
• Et votre plus fort adverse, seul j’entends, en tête à tête, ce fut qui ?
• Ce fut, disons, parmi les derniers que j’ai eu à affronter, sans parler de mes compagnons de route, ce fut une des ces créatures extraplanaire appelée Arcanaloth. Il a bien failli m’avoir le bougre… Mais la puissance de ma Déesse a fait tout mon succès. Certes j’ai aussi usé de mes petites ruses pour abuser de …

Daelwrath a soudainement disparu de sous mes yeux me laissant seul face à un chevalier, cela me fit rire intérieurement et me soulagea de ces grandes vérités. Et pourtant, j’appris qu’il n’avait presque pas menti…

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